Dans un contexte où la précarité énergétique est une réalité pour de nombreux ménages, le chèque énergie se présente comme une solution pertinente. Destiné à aider les foyers les plus modestes à payer leurs factures d’énergie, ce dispositif est désormais accessible aux résidents HLM pour leur chauffage.
C’est une nouvelle opportunité qui s’offre à eux pour alléger leurs dépenses énergétiques et améliorer leur confort thermique. Dans cet article, nous vous proposons de découvrir comment fonctionne le chèque énergie, ses avantages et comment les résidents HLM peuvent en bénéficier pour leur chauffage.
L’amendement au projet de loi de finances 2024 : un coup de pouce pour les ménages modestes
Un amendement au projet de loi de finances 2024 a été présenté par Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique. Cet amendement vise à permettre aux ménages les plus modestes d’utiliser leur chèque énergie pour alléger leurs charges de chauffage, une option qui n’était pas disponible jusqu’à maintenant. Cette mesure pourrait notamment bénéficier aux locataires d’immeubles HLM, qui pourront ainsi réduire leur facture énergétique grâce à ce dispositif.
Le chèque énergie : une aide précieuse pour les locataires d’HLM
Le chèque énergie, dont le montant fluctue entre 48 et 277 euros, est destiné aux 20% de ménages les plus modestes, soit environ 5,8 millions de foyers. Distribué annuellement au printemps depuis 2018, un chèque exceptionnel de 100 à 200 euros a été ajouté fin 2022.
Désormais, grâce à l’amendement porté par la ministre de la Transition énergétique, les résidents des HLM pourront utiliser ce chèque pour payer leurs charges de chauffage, une avancée significative dans la lutte contre la précarité énergétique.
Autres mesures de soutien financier pour les ménages modestes
Depuis fin 2022, d’autres aides ont été annoncées. Parmi elles, le chèque fioul et l’aide pour ceux se chauffant au bois, allant de 50 à 200 euros, ainsi qu’une indemnité carburant de 100 euros pour les travailleurs modestes.
Par ailleurs, le gouvernement a limité la hausse des tarifs de vente d’électricité à 15% en 2023. Ces mesures ont contribué à maintenir le taux d’inflation français parmi les plus bas de la zone euro. Cependant, leur mise en œuvre représente un coût net d’environ 43 milliards d’euros sur deux ans pour l’État.