Énergie verte transfrontalière : L'Hydrogène Made in France au service de la décarbonation des aciéries Allemandes

Énergie verte transfrontalière : L’Hydrogène Made in France au service de la décarbonation des aciéries Allemandes

L’hydrogène français pourrait jouer un rôle clé dans la décarbonation des aciéries allemandes. En effet, l’Allemagne, qui est le plus grand producteur d’acier en Europe, cherche à réduire son empreinte carbone dans ce secteur industriel.Dans cette optique, elle envisage de se tourner vers l’hydrogène vert, produit à partir d’énergies renouvelables, pour remplacer les combustibles fossiles utilisés actuellement.

La France, quant à elle, dispose d’une capacité de production d’hydrogène importante et pourrait ainsi devenir un fournisseur privilégié pour les aciéries allemandes. Cette collaboration entre les deux pays permettrait de favoriser la transition énergétique et de contribuer à la lutte contre le changement climatique.

La France fournira du dihydrogène à la sidérurgie de Sarre en Allemagne pour faciliter sa transition hors du charbon

La France s’est engagée à fournir du dihydrogène à la sidérurgie de Sarre, située en Allemagne, dans le but d’aider cette industrie à se détourner progressivement du charbon. Pour concrétiser cet objectif, une canalisation d’une longueur de près de 10 km sera mise en service d’ici 2027 afin de permettre l’acheminement du dihydrogène.

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La France fournira du dihydrogène à la sidérurgie de Sarre en Allemagne pour faciliter sa transition hors du charbon

Cette initiative s’inscrit dans une volonté commune des deux pays de réduire leur dépendance aux énergies fossiles et de favoriser une transition vers des sources d’énergie plus propres et durables. La collaboration franco-allemande dans ce domaine promet ainsi de contribuer significativement à la lutte contre le changement climatique.

Coopération franco-allemande pour la canalisation de dihydrogène : le projet Mosahyc

GRTgaz, le gestionnaire français des réseaux de gaz, et Creos, son homologue allemand, ont uni leurs forces pour mettre en place une canalisation de 91 km visant à alimenter deux aciéries allemandes en dihydrogène français. Pour réaliser ce projet ambitieux, un investissement de 100 millions d’euros sera nécessaire afin de convertir une canalisation existante de gaz naturel.

Coopération franco-allemande pour la canalisation de dihydrogène : le projet Mosahyc

Ce partenariat stratégique entre les deux pays vise à favoriser la transition énergétique en promouvant l’utilisation du dihydrogène, une source d’énergie propre et durable. Le nom du projet, Mosahyc, est une contraction des mots « Moselle » et « Saar », symbolisant ainsi la coopération transfrontalière entre la France et l’Allemagne dans le domaine de l’énergie.

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L’utilisation du dihydrogène dans la production d’acier pour réduire les émissions de CO2

Le dihydrogène joue un rôle essentiel dans la production d’acier car il permet de réduire les oxydes de fer sans émettre de dioxyde de carbone (CO2). En remplaçant le charbon traditionnellement utilisé dans le processus de réduction par du dihydrogène, les émissions de CO2 peuvent être considérablement réduites. Actuellement, les opérations de réduction de l’acier sont responsables d’une importante quantité d’émissions de CO2, ce qui en fait un secteur clé à cibler pour atteindre les objectifs de réduction des émissions.

Le soutien du ministre allemand de l’Économie au projet de canalisation de dihydrogène avec une subvention de 2,6 milliards d’euros démontre l’engagement du gouvernement allemand à promouvoir cette transition vers une production d’acier plus respectueuse de l’environnement. Cette subvention est actuellement en attente de l’approbation de la Commission européenne.

La rédaction