Dans le monde de l’automobile, les véhicules électriques sont de plus en plus présents sur nos routes. Ils sont souvent présentés comme une solution écologique et économique face aux voitures à essence ou diesel.
Cependant, un aspect essentiel semble être négligé dans cette transition énergétique. Prêt à découvrir ce que vous avez peut-être manqué ? Alors, restez avec nous pour cette analyse détaillée.
Les véhicules électriques, un frein à la demande de pétrole
L’essor des véhicules électriques, notamment les deux et trois roues motorisés, a un impact significatif sur la consommation de carburant et par conséquent, sur la demande de pétrole.
Selon une étude récente de BloombergNEF, l’utilisation croissante de ces moyens de transport pourrait entraîner une baisse de la demande en pétrole d’environ 1,5 million de barils par jour. Les cyclomoteurs, motos et scooters électriques jouent un rôle majeur dans cette diminution, contribuant à eux seuls à une réduction quotidienne d’un million de barils.
Le potentiel inexploité des vélos et trottinettes électriques
L’étude de BloombergNEF semble négliger l’impact positif des vélos et trottinettes électriques sur la réduction des émissions de CO2. En France, ces modes de transport plus écologiques pourraient permettre d’éviter près de 10 millions de barils de pétrole par an si utilisés pour les courts trajets.
Cependant, leur adoption est freinée par le manque d’infrastructures adéquates dans certaines régions. Il est donc crucial d’investir dans le développement de ces infrastructures pour favoriser une mobilité douce et durable.
Les bénéfices environnementaux d’une mobilité douce généralisée
Une autre étude, publiée dans Communications Earth & Environment en 2022, a évalué l’impact environnemental si le monde adoptait le vélo pour les déplacements de moins de 1,6 km.
Les résultats sont impressionnants : une telle mesure pourrait réduire les émissions de CO2 de 414 millions de tonnes, soit l’équivalent des émissions totales de la France. En poussant cette distance à 2,6 km, on pourrait éviter jusqu’à 686 millions de tonnes de CO2, soit près de 90% des émissions allemandes.
Ces chiffres soulignent l’importance cruciale d’une transition vers une mobilité douce dans la lutte contre le changement climatique.