J’observe depuis plusieurs mois sur différents forums automobiles un phénomène récurrent qui interpelle de nombreux propriétaires : un claquement sec provenant de l’avant du véhicule lors des changements de régime. Ce dysfonctionnement apparaît généralement après quelques milliers de kilomètres et suscite inquiétude et frustration au sein de la communauté. Je compile dans ce texte les témoignages des utilisateurs confrontés à cette anomalie, détaille les manifestations techniques du problème et présente les solutions identifiées. Mon analyse s’appuie sur des retours d’expérience concrets partagés par les conducteurs, leurs échanges avec les concessionnaires et les interventions techniques documentées. Je souhaite vous fournir une vision complète de cette situation qui a mobilisé le bureau d’études pendant de longs mois avant qu’une correction définitive ne soit développée.
Témoignages et manifestations du bruit klonk chez les propriétaires
Description détaillée du phénomène selon les utilisateurs
J’ai recensé de nombreux témoignages décrivant précisément les caractéristiques de ce claquement : un bruit de type “Klonk” ou “Klong” se produisant systématiquement à l’avant du véhicule. Ce son apparaît généralement entre 1500 et 4000 kilomètres selon les cas que j’ai pu documenter sur les forums spécialisés. Plusieurs propriétaires qualifient ce claquement d’énorme et particulièrement audible lors des phases de transition.
Les circonstances d’apparition sont remarquablement constantes selon mes observations : le bruit survient lors du passage d’une phase de ralentissement à une phase d’accélération. Cette manifestation correspond précisément au moment où le moteur électrique change de fonction, passant du mode générateur au mode moteur et inversement. Ce rattrapage de jeu mécanique génère un claquement sec que je peux aisément reproduire en modulant l’allure.
Je note que le problème est facilement reproductible, ce qui a permis aux propriétaires de documenter abondamment le phénomène. Des vidéos ont circulé sur les forums, facilitant la comparaison entre différents véhicules. Dans ma pratique quotidienne d’analyse énergétique, j’apprécie particulièrement quand un dysfonctionnement peut être objectivé par des mesures ou des enregistrements reproductibles.
Évolution du problème dans le temps
J’ai constaté que l’évolution du bruit varie sensiblement selon les témoignages recueillis. Certains véhicules ont manifesté ce problème dès 2000 kilomètres, le son se maintenant ou s’amplifiant jusqu’à 6000 puis 15000 kilomètres. Je trouve particulièrement préoccupant les cas où le bruit est devenu plus fort après un premier passage en atelier à 1500 kilomètres.
Les interrogations des propriétaires concernant l’aggravation potentielle du dysfonctionnement avec le temps sont légitimes. Je comprends leurs inquiétudes lorsqu’ils se demandent si ce jeu mécanique va continuer à augmenter avec l’usage. Plusieurs utilisateurs ont effectué des comparaisons avec des véhicules d’exposition en concession où le bruit était également présent mais parfois plus discret que sur leur propre véhicule.
| Kilométrage d’apparition | Intensité du bruit | Évolution constatée |
|---|---|---|
| 1500-2000 km | Modérée à forte | Maintien ou augmentation |
| 2000-4000 km | Forte | Stable dans le temps |
| 6000-15000 km | Variable | Aggravation possible après intervention |
Inquiétudes exprimées par la communauté
Je partage les préoccupations des propriétaires concernant les conséquences à long terme de ce jeu mécanique. Leurs craintes d’une usure prématurée et d’une rupture à la fatigue des pièces concernées me semblent tout à fait justifiées. J’ai relevé un témoignage mentionnant qu’une biellette cassée pourrait compromettre dangereusement le maintien du moteur.
Les recommandations circulant sur les forums insistent sur l’importance de respecter scrupuleusement les maintenances constructeur. Je comprends cette prudence : en cas de casse ultérieure, un historique d’entretien complet évite un refus de prise en charge sous garantie. La frustration des utilisateurs face à l’absence d’informations claires sur la gravité réelle du problème est palpable dans leurs échanges.
- Risque d’usure prématurée des composants mécaniques
- Possibilité de rupture par fatigue des pièces sollicitées
- Compromission du maintien moteur en cas de casse
- Nécessité de documenter tous les passages en atelier
- Importance capitale du respect des maintenances préventives
Parcours du combattant pour obtenir une réparation efficace
Réactions inadaptées des concessionnaires
J’ai compilé de nombreux témoignages relatant des réponses inappropriées lors des premières visites en atelier. Plusieurs propriétaires rapportent que le bruit a été déclaré normal par certains établissements, alors que d’autres reconnaissaient le dysfonctionnement. Cette disparité de diagnostic m’interpelle et témoigne d’un manque de communication entre les services techniques.
Les vérifications effectuées sans succès sont impressionnantes : contrôles des roulements, des plaquettes, du serrage, des cardans et de la biellette de liaison. Je constate que des pièces ont été changées sans résoudre définitivement le problème. Un cas particulièrement révélateur montre qu’une réparation mécanique n’a tenu que 48 heures avant que le claquement ne revienne.
L’envoi de nombreuses vidéos par les garagistes au centre technique prouve leur volonté de documenter le dysfonctionnement. Je salue cette démarche professionnelle qui permet d’objectiver le problème, même si la solution a tardé à venir.
Communication défaillante du constructeur
Je déplore le manque de réactivité face à ce problème pourtant reconnu par le bureau d’études. Les centres techniques ont confirmé travailler sur une solution, mais l’information n’a pas circulé correctement pendant de nombreux mois. Cette situation m’évoque malheureusement d’autres cas où la communication interne fait défaut dans l’industrie automobile.
J’ai recensé des témoignages de propriétaires ayant attendu plus d’un an sans solution concrète. La seule réponse obtenue était que le problème était à l’étude. Les difficultés rencontrées avec le service client sont édifiantes : des interlocuteurs incapables de fournir des informations sur les solutions disponibles même après leur développement.
- Contact initial avec le concessionnaire local signalant le problème
- Premières vérifications mécaniques sans résultat probant
- Escalade vers le service Relation Clientèle de la marque
- Envoi de vidéos documentant le dysfonctionnement au centre technique
- Attente prolongée avec réponse standard “à l’étude”
- Relances multiples sans avancée concrète pendant plusieurs mois
- Obtention finale de la solution après intervention insistante
Les cas de dossiers fermés sans explication et le processus tournant en rond avec les contacts auprès de différents services témoignent d’une organisation défaillante. Je trouve particulièrement préoccupant que même Dacia Boulogne n’ait pas pu apporter de réponse satisfaisante pendant de longs mois.
Immobilisations et désagréments subis
Les conséquences pratiques pour les propriétaires sont lourdes. J’ai relevé des véhicules immobilisés pendant plus d’un mois et demi pour diagnostic sans résolution. Les rendez-vous multiples sans avancée génèrent une frustration légitime chez des conducteurs ayant investi dans un véhicule neuf.
Le manque de qualification du service après-vente face aux problèmes électroniques spécifiques me questionne. Dans mon domaine d’ingénierie, j’ai constaté que les compétences en électrotechnique ne se développent pas instantanément. La transition vers l’électrique nécessite des formations approfondies que tous les techniciens n’ont manifestement pas encore reçues.
La frustration des utilisateurs devant l’absence de véhicule de remplacement ou de compensation pour les désagréments subis transparaît dans chaque témoignage. Je comprends leur sentiment d’abandon face à un problème qui perdure sans solution pendant des mois.

Solution technique identifiée et retours d’expérience
La mise à jour logicielle ACTIS 80695
Je détaille maintenant la solution officielle développée par le constructeur : la mise à jour informatique référencée ACTIS 80695. Il s’agit d’une intervention logicielle d’environ 1h30 qui corrige le problème de rattrapage de jeu. Cette approche par correction électronique plutôt que mécanique est typique des véhicules électriques modernes.
Le principe de la correction repose sur une modification de la gestion du moteur pour éliminer le jeu mécanique responsable du claquement. Je trouve cette solution particulièrement élégante : plutôt que de changer des pièces mécaniques, on affine les paramètres de pilotage pour éviter les transitions brutales générant le bruit.
| Caractéristique | Détails de l’intervention |
|---|---|
| Référence | ACTIS 80695 |
| Type d’intervention | Mise à jour logicielle |
| Durée | Environ 1h30 |
| Déploiement | À partir de mars 2024 |
| Prise en charge | Sous garantie constructeur |
Témoignages de réussite après application
J’ai compilé les retours positifs des propriétaires ayant bénéficié de cette mise à jour. Les témoignages confirment l’efficacité de cette solution avec disparition complète du bruit après installation. Les établissements ayant appliqué avec succès la correction se situent notamment à Saint Germain en Laye et Argenteuil.
Des rendez-vous ont été programmés en avril 2024 pour d’autres propriétaires après signalement du problème. Je constate que le problème semble définitivement résolu chez ceux ayant bénéficié de l’intervention, contrairement aux tentatives de réparations mécaniques qui n’avaient apporté qu’un soulagement temporaire.
- Disparition complète du claquement après la mise à jour
- Aucune réapparition du bruit sur les véhicules traités
- Intervention rapide d’environ 90 minutes
- Prise en charge intégrale sous garantie
Démarches pour obtenir la mise à jour
Je recommande aux propriétaires confrontés au problème de prendre rendez-vous en mentionnant explicitement la référence ACTIS 80695. Cette précision facilite la compréhension du garagiste et accélère la prise en charge. Je conseille également de documenter le problème par des vidéos avant l’intervention.
Si votre établissement local n’est pas informé de l’existence de cette mise à jour, je suggère de contacter directement le service Relation Clientèle. L’importance de faire constater le problème sous garantie ne peut être sous-estimée, même si la solution n’est pas immédiatement disponible.
- Documenter le bruit par enregistrement vidéo lors des phases de transition
- Prendre rendez-vous en citant la référence précise de la mise à jour
- Faire constater officiellement le dysfonctionnement sous garantie
- Contacter le service central si le concessionnaire n’est pas informé
La mise à jour est prise en charge sous garantie pour les véhicules concernés. Je souligne qu’aucun frais ne devrait vous être facturé pour cette intervention corrective d’un défaut reconnu par le bureau d’études du constructeur.


