La 28ème Conférence des Parties (COP28) a été le théâtre d’un accord historique sur les énergies fossiles, une première dans l’histoire de ces sommets internationaux. Cependant, malgré cette avancée majeure, plusieurs lacunes notables ont été relevées par les observateurs et les experts du climat.
Dans cet article, nous allons décortiquer cet accord inédit, ses implications pour la lutte contre le réchauffement climatique et les critiques qu’il suscite. Restez avec nous pour comprendre pourquoi cet accord est à la fois un pas en avant significatif et une source de controverses.
Un appel sans précédent à la COP28 pour un abandon progressif des énergies fossiles
Lors de la COP28 à Dubaï, une résolution historique a été adoptée après une nuit de négociations prolongées. Pour la première fois dans l’histoire des conférences sur le climat, les nations du monde entier ont convenu d’un compromis appelant à un retrait progressif des énergies fossiles, principaux contributeurs au réchauffement climatique. Cette décision marque un tournant majeur dans les efforts mondiaux pour atténuer le changement climatique et inaugure une nouvelle ère post-fossile.
Les réactions mondiales à l’accord de la COP28 : entre applaudissements et scepticisme
L’annonce de cet accord a été accueillie avec enthousiasme par le président de la COP, Sultan al-Jaber, qui a qualifié cette décision d' »historique pour accélérer l’action climatique ». D’autres dirigeants mondiaux ont également salué ce pas significatif vers la limitation du réchauffement à 1,5°C.
Cependant, des critiques ont émergé concernant le manque de clarté de l’accord et sa dépendance vis-à-vis des technologies de captage du CO2. Certains experts estiment que la transition progressive loin des combustibles fossiles n’est pas suffisamment urgente et que le texte ne donne pas un « signal clair » pour leur abandon progressif.
Les défis financiers liés à l’adaptation au changement climatique
L’accord de la COP28 a également soulevé des préoccupations financières. Plusieurs ONG ont critiqué le manque de financements pour l’adaptation au changement climatique. Le texte appelle les pays développés à doubler leur aide aux pays en développement pour l’adaptation d’ici 2025, mais certains estiment que ces engagements restent insuffisants.
Les fonds promis pour compenser les « pertes et dommages » climatiques sont jugés dérisoires face aux milliards nécessaires chaque année pour s’adapter au changement climatique. Ces questions financières seront probablement au cœur des discussions lors de la prochaine COP29.
