tri sélectif

Tri sélectif, je pensais bien faire jusqu’à ce que je découvre que je jetais tout au mauvais endroit

Pendant des années, j’étais persuadé de trier mes déchets correctement. Plastiques dans la poubelle jaune, verres dans la verte, cartons bien à plat… Bref, j’avais cette impression de contribuer, à mon échelle, à un monde un peu plus propre. Jusqu’au jour où j’ai assisté à une réunion de quartier sur le recyclage. Et là, grosse claque : j’étais complètement à côté de la plaque sur plusieurs points essentiels. Depuis, je revois tout mon tri, et je vous garantis que ça change tout.

Quelles erreurs je faisais sans le savoir ?

Ma plus grosse erreur ? Les emballages « sales ». Comme beaucoup, je pensais qu’un pot de yaourt ou une boîte à pizza légèrement grasse pouvaient être recyclés. Eh bien non. Un emballage souillé peut contaminer toute une benne, rendant le tri inutile. Il faut les rincer ou les jeter dans les ordures ménagères, même s’ils sont en plastique ou en carton.

Autre erreur : jeter les petits objets comme les bouchons, opercules, ou même les capsules de café en vrac. Ces éléments, trop petits, ne sont pas captés par les machines de tri. Ils finissent incinérés ou à l’enfouissement, alors qu’ils donnent l’impression d’être bien triés.

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Enfin, j’avoue : je mettais parfois du verre dans la poubelle jaune… par paresse. Sauf que le verre, c’est exclusivement dans la borne dédiée. Dans la poubelle jaune, il casse les machines et met en danger les agents de tri.

Comment j’ai appris à trier (vraiment) correctement ?

Après cette prise de conscience, j’ai fait ce que j’aurais dû faire depuis longtemps : j’ai vérifié les consignes exactes de tri de ma commune. Car non, elles ne sont pas toutes identiques. Certaines acceptent les barquettes en plastique, d’autres non. Idem pour les films souples ou les tubes de dentifrice.

Depuis, je garde sur mon frigo un pense-bête clair avec les catégories autorisées dans chaque bac. Et j’ai téléchargé l’appli “Guide du tri” de Citeo : elle est gratuite, et elle me sauve la mise à chaque doute. Franchement, c’est simple et ça évite les erreurs.

Ce que ça change dans ma vie… et pour l’environnement

Depuis que je trie correctement, je produis moins de déchets résiduels. Mon bac noir se remplit beaucoup moins vite, et surtout, je me sens en phase avec mes valeurs écologiques. Je sais que ce que je trie est réellement valorisé, et ne finit pas inutilement enfoui.

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Et puis, j’ai sensibilisé mes enfants. Ils sont devenus de vrais ambassadeurs du tri à la maison ! Comme quoi, même les habitudes bien ancrées peuvent évoluer, quand on s’informe.

Si vous êtes convaincu de bien trier… vérifiez. Car comme moi, vous pourriez découvrir que vos bonnes intentions ne suffisent pas. Et heureusement, il n’est jamais trop tard pour faire mieux.

François Moreau