Face aux critiques fréquentes sur la Dacia Spring, certains conducteurs choisissent de témoigner pour défendre leur expérience. C’est le cas de Pascal, informaticien et électromobiliste aguerri, qui utilise quotidiennement cette petite citadine électrique et en fait l’éloge. Pour lui, au-delà de ses limites techniques, la Spring répond parfaitement à une majorité d’usages du quotidien.
Un modèle souvent jugé à tort sur ses performances
La Dacia Spring est régulièrement décriée pour ses performances modestes, son confort limité ou sa finition basique. Des critiques fondées selon Pascal, mais insuffisantes pour disqualifier le modèle. S’il admet une isolation phonique réduite et une sensation de conduite « flottante », il souligne que cela n’a jamais mis en jeu la sécurité.
Ce qu’il retient en priorité, c’est son format pratique, son faible coût d’usage et son autonomie suffisante pour les trajets quotidiens : faire des courses, se rendre en ville ou parcourir une vingtaine de kilomètres sans stress. Pour tous ces usages, il considère la Spring comme un choix cohérent, économique, et particulièrement bien pensé.
Une configuration à privilégier pour un usage optimal
Pascal recommande la finition Confort Plus, bien mieux équipée que la version de base. Elle inclut la climatisation manuelle, des vitres électriques à l’avant, une caméra de recul, ainsi qu’un écran compatible Apple CarPlay et Android Auto. Selon lui, ces équipements permettent de profiter pleinement de la voiture sans compromis majeur sur le confort.
Une expérience électromobile construite sur plusieurs années
La Dacia Spring n’est pas la première voiture électrique de Pascal. Son foyer a adopté ce type de motorisation dès 2020 avec l’achat d’une Seat Mii Electric, acquise après des aides cumulées de 13 000 euros. Le véhicule, toujours en service, affiche aujourd’hui 80 000 km au compteur. Rechargeée majoritairement à domicile sur une prise renforcée, la Mii reste performante et fiable, malgré l’absence de recharge rapide.
Avant cela, Pascal avait commencé par un vélo électrique, puis une moto électrique Super Soco TC Max, remplacée depuis par une Zero FXE, qu’il utilise pour se rendre au travail. Passionné de mobilité et technicien de formation, il s’intéresse de près à toutes les évolutions du secteur.
Une Spring utilisée au quotidien dans sa famille
La Dacia Spring utilisée par Pascal appartient à sa mère, âgée de plus de 80 ans. Pour lui, ce choix s’est imposé comme une évidence. Peu de kilomètres à parcourir, une conduite simplifiée grâce à la boîte automatique et une recharge facile à domicile. La Spring a rapidement été adoptée, et sa mère ne souhaite plus revenir à un modèle thermique.
De son côté, Pascal l’utilise aussi régulièrement pour les petits trajets, même s’il dispose d’une Tesla Model 3 de fonction pour ses déplacements longue distance. Il considère la Spring comme un excellent second véhicule, adapté à un usage local, et surtout très abordable sur le marché de l’occasion.
Des modèles accessibles à partir de 9 000 euros
En occasion, on trouve désormais des Dacia Spring autour de 9 000 euros, avec moins de 20 000 km. Ce prix, jugé très compétitif par Pascal, permet de faire des économies significatives, à condition de pouvoir recharger chez soi. Il compare d’ailleurs cette offre avec celle de la Citroën Ami, bien plus limitée en termes de capacités, mais souvent encensée dans la presse.
Une conviction affirmée sur la fiabilité de l’électrique
Pascal est catégorique : la voiture électrique est plus fiable qu’un modèle thermique. Moins de pièces en mouvement, pas de vidange, pas d’embrayage, pas de courroie à changer. Pour lui, les inquiétudes sur la fiabilité sont souvent exagérées et relèvent d’une méconnaissance du fonctionnement des VE.
Il reconnaît toutefois que certains nouveaux utilisateurs peuvent vivre une mauvaise première expérience, faute d’explication. L’absence de formation à la recharge, les contraintes imposées par les loueurs ou une mauvaise anticipation de l’autonomie peuvent ternir l’image du véhicule.
Le choix entre hydrogène et batterie est déjà fait
Enfin, Pascal écarte clairement la solution de l’hydrogène pour les véhicules particuliers. Trop coûteux, peu disponible et technologiquement en retard, l’hydrogène ne lui semble pas compétitif face à une batterie qui s’améliore rapidement. Il voit la généralisation des voitures électriques comme inévitable, portée par la baisse du prix du kilowattheure et l’augmentation des performances des batteries.