Les beaux jours arrivent, les vacances s’organisent, et les bouchons s’invitent comme chaque été sur les routes. Mais si vous roulez en voiture électrique, il y a un petit détail auquel on ne pense pas toujours : l’autonomie réelle quand on reste coincé, moteur allumé, climatisation en marche. Car oui, les ralentissements estivaux ont un vrai impact sur la batterie.
Dans les grandes villes comme sur les autoroutes, les véhicules électriques doivent gérer chaleur, ventilation, température de la batterie… et tout cela sans avancer. Résultat : des kilomètres virtuels qui s’envolent, parfois sans qu’on s’en rende compte.
Pourquoi les bouchons affectent plus les voitures électriques qu’on ne le pense ?
En thermique, un moteur au ralenti consomme de l’essence. En électrique, pas de bruit, mais une consommation constante dès qu’un élément est utilisé : climatisation, ventilation, écran, recharge téléphone… Et en période de canicule, les besoins augmentent.
Dans les embouteillages, le moteur tourne peu mais les auxiliaires fonctionnent à plein régime. Le système de refroidissement de la batterie peut aussi se mettre en route pour éviter les surchauffes. Tout cela ponctionne de l’énergie, même à l’arrêt.
Les pertes d’autonomie selon les usages en été
Équipement activé en bouchon | Impact sur l’autonomie estimée (en % par heure) |
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Climatisation seule (modérée) | -1 à -3 %/h |
Clim à fond + ventilation + écran + musique | -4 à -6 %/h |
Ajout recharge smartphone + GPS | jusqu’à -7 %/h |
Cela peut sembler peu, mais dans un bouchon de deux heures, la perte devient significative. Surtout si l’on part en vacances avec un plan de recharge précis ou que l’on est à mi-autonomie.
Comment limiter la perte d’autonomie dans les bouchons d’été ?
Il ne s’agit pas de couper la clim et transpirer en silence, mais de mieux gérer les équipements. Réduire la puissance de ventilation, éteindre l’écran principal, fermer les vitres et privilégier la circulation de l’air interne permettent de limiter la consommation.
Prévoir une recharge à destination ou en cours de route reste essentiel. Et si vous utilisez la clim, sachez qu’elle est plus efficace quand le véhicule est en mouvement que lorsqu’il est stationnaire. Les trajets urbains en plein soleil sont donc les plus énergivores.
Et vous, avez-vous déjà été surpris par une perte d’autonomie inattendue en plein été ? Ces petits détails qu’on néglige ont parfois un vrai effet sur les trajets électriques. L’été est là, autant le vivre à fond… sans tomber à plat au bord de la route.